C'est pas tellement que ça me derange de bosser de nuit, le boulot n'est pas non plus des plus pénibles mais c'est le coté angoissant de la chose qui me fait y aller à reculons.
C'est vrai que lorsque l'on est seul dans un service de gériatrie au coeur d'un hopital psychiatrique il arrive que parfois on se monte la tête tout seul au moindre bruit.
De plus on est pas sans penser au double meurtre de l'hopital psychiatrique de pau.
Alors il est vrai que parfois un petit gémissement dans une chambre au fin fond d'un couloir peut vous faire couler une suée froide dans le dos.
Des petites angoisses si stressantes la nuit mais quand on y repense le matin on a du mal de se contenir de rire en se disant qu'est ce qu'on peut etre con de se foutre des chiées si terrible pour rien...
Mais en attendant je bosse de nuit...
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